La fonction RH nouvelle génération s’inscrit en rupture avec les codes du passé et doit revisiter son métier. Désormais, les activités de recrutement et d’évaluation des performances, ou encore la formation, se jouent à plusieurs.

1) Eveil à la culture agile 

Nées dans les années 1990 dans le secteur informatique, les méthodes agiles avaient comme principal objectif de répondre aux inévitables changements de l’environnement. Au cours de la décennie suivante, la volonté de mettre encore davantage l’accent sur la création de valeur pour le client a prévalu. Dès le départ, elles se voulaient humanistes. Prendre soin de son client pour se démarquer de la concurrence assure la survie du groupe. L’engagement des employés est prépondérant. Chaque membre de l’organisation doit apprendre à apprendre. La culture agile promeut le travail ensemble, le partage ou  encore le feedback . En effet, solliciter des retours le plus souvent possible permet de s’enrichir et de progresser. Valeurs et croyances constituent le socle identitaire collectif de l’entreprise.

2) Manager agile

Lancée et soutenue par les leaders,  la transformation agile est ensuite renforcée ou inhibée par les pratiques managériales . Avec exemplarité, présence et écoute, le manager communique en continu, dans la transparence, sur cette transformation qu’il incarne. Inspirer les autres commence par une entrée dans l’agora, et ainsi recueillir et diffuser l’intelligence collective. Issu du monde anglo-saxon, le Town Hall Meeting est très utilisé en politique et dans certaines grandes entreprises. On peut s’adresser directement au leader et lui poser ses questions. Le kick-off (lancement de produit ou d’une stratégie), par exemple, prend la forme d’une réunion de coup d’envoi ou envoie un signal du début des opérations. La fonction RH nouvelle génération s’inscrit en rupture avec les codes du passé et doit revisiter son métier. Désormais, les activités de recrutement et d’évaluation des performances, ou encore la formation, se jouent à plusieurs. Il importe de transmettre la culture agile dès l’intégration d’un nouveau salarié.

3)Au service de la transformation

N’est-ce pas le propre de l’homme de s’adapter ? Vivre au présent avec le changement n’est pas si simple. L’adoption agile de l’agilité remet les choses à leur place :  afficher le sens, une intention et une ambition pour le futur . L’engagement permanent du leader est l’ingrédient numéro un d’une transformation agile réussie. Il fixe les priorités et a intérêt à bien s’entourer. Tant que les symboles culturels restent figés, l’agilité n’est qu’un feu de paille ! La transformation nécessite un véritable travail de fond.